Nombreux sont les élèves ou étudiants qui ressentiront des angoisses de performance dans le cadre de leurs études, de compétitions sportives, d’auditions ….
Ces angoisses peuvent se définir comme une crainte excessive et envahissante d’échouer. L’élève est alors entièrement focalisé sur l’appréhension de l’échec.
Dans les cas les plus sévères, ces angoisses peuvent être accompagnées d’attaques de panique. Celles-ci surviennent lorsque l’élève est confronté à une situation anxiogène (contrôle, devoirs, arrivée en classe …) ou en amont (anxiété le matin avant d’aller en cours, ou la veille d’un contrôle …). Les attaques de panique ont un début rapidement progressif et se manifestent par des symptômes physiques (palpitations, nausées, difficultés pour respirer …) et par un sentiment de perte de contrôle. L’entourage est bien souvent démuni face à ces manifestations, ne parvenant pas toujours à réassurer et réconforter le jeune.
Ces angoisses viennent témoigner de la difficulté de l’élève de faire face à l’échec et d’une fragilité interne ne lui permettant pas de traverser sereinement ces épreuves lors desquelles il craint de ne pas pouvoir répondre aux exigences qui lui sont demandées. Pour l’élève, cet écart entre ce qu’il produit et ce qui est attendu provoque un effondrement narcissique. Le désarroi et l’angoisse sont bien réels.
Ces angoisses de performance peuvent être telles qu’elles peuvent conduire à des situations de refus scolaire anxieux ou de « phobie scolaire » : le jeune ne parvient plus à se rendre en cours, sujet à des attaques de panique dès le réveil.
Mais alors que faire? Il est important d’être à l’écoute de ces élèves : l’écoute d’un parent, enseignant, infirmière scolaire peuvent permettre d’apaiser l’anxiété de l’élève. Il est important d’avoir une écoute emphatique et de signifier à l’élève que d’autre peuvent ressentir des angoisses comme lui, que ses angoisses sont partageables.
Ensuite, des exercices de sophrologie, méditation en pleine conscience, relaxation ou respiration peuvent être utiles. Lorsque ces manifestations se répètent, une psychothérapie est souvent indiquée. Celle-ci permettra à l’élève de partager son vécu avec un tiers neutre, de faire part de ses émotions, de la peur d’être seul, de la peur de décevoir, de la peur de ne pas répondre à une attente formuler par autrui. Il est parfois difficile pour ces élèves de se confier à leur parent, par crainte de les inquiéter, de les décevoir, ou par crainte de leur réaction. Nombreux sont les élèves qui par soucis de préserver ou de protéger leurs parents, ne s’adresseront pas à eux spontanément en cas de difficulté. L’intervention d’un tiers neutre, le psychologue ou psychopédagogue est d’autant plus utile.
Chez psyadom, nous proposons des stratégies d’apprentissage adaptées à chaque élève afin de leur permettre de reprendre confiance en leurs capacités. Nos psychologues-psychopédagogues accompagnent les élèves dans leur globalité : gestion du stress, des angoisses de performance, estime de soi et confiance en soi.
Cet article, ainsi que le court métrage ci-dessous, ont été réalisés par PSYADOM, soutien scolaire psychopédagogique à domicile (www.psyadom.com)